Au début du millénaire, des mouvements populaires en Amérique latine ont en alliance avec la « vague rose » (coalitions de centre-gauche) balayé le paysage et imposé de grandes réformes. Dans la deuxième décennie cependant, plusieurs gouvernements progressistes se sont discrédités, faute de respecter leurs promesses sociales, démocratiques, écologiques, ce qui a permis à la droite de revenir au pouvoir. Entretemps, le continent est plongé dans une « crise des crises », affectant l’économie, la gouvernance, l’environnement, tout cela aggravé par la pandémie qui fait des milliers de victimes, ce qui est accompagné par la dérive autoritaire et la dislocation sociale.

Mais à côté, surgit le mouvement des femmes (Argentine, Chili) contre le pouvoir patriarcal. Autochtones et paysans (Bolivie, Équateur) confrontent le capitalisme extractiviste. Ailleurs on résiste contre les régimes autoritaires (Brésil). De tout cela surgissent de nouvelles explorations vers l’émancipation avec l’apport de l’internationalisme et de l’altermondialisme.

C’est pour en discuter que nous vous invitons à rencontrer des témoins du Chili, du Brésil, d’Argentine, du Venezuela et d’ailleurs. Dans le cadre de la conférence La Grande Transition, l’atelier aura lieu le dimanche 23 mai à 11 h.